DIX HUITIEME JOUR
LE POIDS EST SOUVENT UN INDICATEUR DE L'ETAT DU COEUR
Manger plus qu'il n'en faut, créer un déséquilibre, perdre l'harmonie avec son corps traduit je pense une souffrance de vie.
Mais il ne faut pas tomber dans les clichés simplistes et ne pas mesurer le bonheur aux kilos que l'on a en trop ou pas.
Cependant, dans l'alchimie complexe des êtres humains, je pense que manger et boire correspond à une des diverses soupapes que l'on possède pour évacuer de la douleur.
Bref, je ne vais pas chercher midi à quatorze heures et deviser sur l'origine de mes kilos en trop...Mais bon, "connais-toi, toi même et tu connaîtras les dieux et l'univers...".
Mais à travailler sur moi, m'oblige à ouvrir des portes dans ma vie, à peut-être avoir le courage d'aller dans mon grenier ou ma cave intérieurs et de regarder en face certaines réalités...
Quoiqu'il en soit, faire un travail sur soi pour aller vers du mieux être signifie je pense de devoir se remettre en cause et de devoir renoncer à certaines formes d'illusions ou d'attachements...
MATIN : PETIT DEJEUNER
Ce matin, j'ai pris avec plaisir et délectation un petit déjeuner...au boulot...
Quart de baguette au levain...OUAF...OAUF...un laitage mousse de lait sur fromage blanc, une clémentine, un café...Quel plaisir...Et j'ai essayé de mâcher pour bien apprécier le goût et prendre mon temps...
Un collègue de travail nous a offert une pastille style Vichy de Leader Price...BERK...Sensation d'ultra sucré...J'ai pas trop apprécié...
D'ailleurs je voulais dire à PetitPierre que depuis 5 ans environ je ne mets plus de sucre dans mon café...Je ne concevrai plus d'en remettre...L'amertume et le parfum du café valent tellement mieux sans ce côté sirupeux...
MIDI
Saumon aux petits légumes et quelques pâtes (comme hier), une pomme, un laitage idem à ce matin, une pomme, une clémentine, flotte.
SOIR
Désespoir latent qui me pousse à trainer dans la soirée et l'accompagner de 5 cannettes de bière 1664...Je limite les dégâts en engloutissant une baguette presque entièrement sans trop de beurre, avec 50 g de jambon cru, un quart de calendos, quelques tomates séchées et 3 yaouts dont deux au soja fruité...
Bilan...Sans ce travail sur moi, j'aurai pu laisser libre cours à un dévorage, une dévoration de nourriture...
L'abrutissement par le ventre...
Ce soir j'ai pique niqué, je n'ai pas pris le temps de me faire plaisir et d'apprécier...Je n'avais pas trop le coeur à celà...C'est ainsi...Mais je ne baisse pas la garde et je comprends que le chemin est long, mais je souhaite le prendre et aller jusqu'au bout...
Vouloir perdre du poids commence par alléger sa tête...
A tous les explorateurs de leur propre vie...