85,6 la JOIE, le ciel est toujours bleu au dessus des nuages...
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Tout a commencé le 9 octobre 2005, il y a bientôt 20 mois...
Lien vers mon premier post...
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Ola,
j'ai rendez-vous avec cet été et les suivants aussi...
Une alimentation surveillée, maîtrisée,
manger un peu moins que nécessaire,
je bouge, je bouge autant que possible...
Alors je retrouve petit à petit mon corps bonheur...
Sortir de mon inertie,
apprendre à jouer avec la vie sans m'y blesser,
bouleverser mes habitudes,
trouver de nouvelles perspectives plus ouvertes, profondes, saines...
Retrouver impérativement ma JOIE,
car que peut-on faire sans joie ???
Avant-hier, me retrouvant à une réunion,
à un moment écoutant un orateur,
j'ai croisé ma jambe droite sur ma gauche...
Et vous savez quoi ?
Et bien j'ai ressenti que le centre de gravité de mon corps avait changé...
Avant cette position me congestionnait quelque peu,
mon ventre, mes cuisses...tout pesait contre tout...
Or là, une nouvelle sensation...
De...
Légèreté...
D'équilibre...
De...
Grâce...
Ce midi, j'ai encore utilisé mon autocuiseur magique !!!
Alors que je me préparais une chouette salade de crudités (carotte, tomate, lentilles, échalote, huile d'olive),
cuisaient "comme des grands" dans l'étuve transparente, mon escalope de poulet et des dès de patates, naturellement sans gras...
Je m'habitue à la nourriture simple, c'est bon et essentiel en temps ordinaire, soit 95 % de mon temps d'alimentation...
Cette discipline et ces produits simples comme une tranche de fromage, un fruit en dessert, laissent toute sa place au plaisir et mettent en perspective avec tellement de relief et de jubilation les moments où je prends mes aises...
C H A M P A G N E ! ! !
Hier j'ai participé à une inauguration, je n'ai pas fais le siège du buffet, j'ai seulement bu un petit apéritif avec des fruits rouges dedans et mangé 4 petits canapés canailles, il ne m'en a pas fallu plus, à cette occasion et cette fantaisie a épicé ma soirée,
pourquoi l'opulence ?
Bien à vous, combattantes et combattants de la pesanteur,
et qui déployez vos ailes de géants...
PS :
L'Albatros
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons trainer à coté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!
Le Poête est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
BAUDELAIRE - Les fleurs du mal
Grobelix